Un terreau favorable
Les 200.000 luthériens et calvinistes alsaciens représentent une part considérable du protestantisme français en 1820.
Deux choses frappent, à la lecture des comptes rendus qui remontent à la Société Biblique de Paris durant les années de la Restauration monarchique (1815-1830). La première, c’est leur extrême sobriété, qui pourrait faire croire à un certain détachement. La deuxième, parfaitement contradictoire, est le rôle clef des hommes et femmes issus des provinces rhénanes dans la vaste entreprise de diffusion des Écritures en France. Continuer la lecture →